Un jardin philosophique, 2001

c Jardin Phi

Marie-Jo Lafontaine, Les larmes du ciel, 2000.

Marie-Jo Lafontaine, Les larmes du ciel, Jardin philosophique, Musée Érasme (Bruxelles), 2000. Photo: André Jasinski.

Otium (coffret)

Disponible en éditions néerlandaise et anglaise, coffret cartonné réunissant deux ouvrages et un carnet de dessin.

¶ Les Romains de l’Antiquité définissaient une certaine forme de bonheur par le terme d’otium qu’ils opposaient à negotium, au labeur. L’otium était, pour eux, cette capacité de l’homme à ne rien faire qui le rendait libre et dispos à lui-même et, ce faisant, aux autres. À l’heure où gazouillent davantage les sonneries des téléphones portables que le chant des oiseaux, nous avons cru bon d’aménager un « Jardin philosophique » pour l’otium de nos visiteurs. Outre les deux ouvrages décrits ci-après, on trouvera dans ce luxueux coffret, un carnet de dessins réunissant les travaux de quatre peintres.

Cabinet 3_Jardin

AV, Un jardin philosophique, 2001.

Photo: André Jasinski.

Un jardin philosophique

Paris, Somogy, 112 p., 80 ill., 17 x 24 cm.

Derrière la maison d’Érasme, il y a un jardin qui est comme le jardin du jardin. Et dans le jardin du jardin, il y a un troisième et dernier jardin qui abrite un jardin philosophique. C’est l’histoire de ce jardin que raconte ce livre, depuis la venue d’Érasme au printemps 1521, jusqu’à la chute des feuilles et la fin, tant annoncée, de ce siècle et du millénaire. Humaniste après humaniste, ce jardin s’est constitué avec lenteur pour penser le monde. C’est à une balade que nous vous convions, sans trop de notes en bas de page bien qu’il y ait un peu d’érudition, çà et là, au milieu des papillons. Mais, rassurez-vous, car notre jardin est un jardin d’écritures mais, aussi, grâce au verger, un jardin de confitures.

Cabinet 4_L'homme

AV, L'homme qui tomba des étoiles, 2001.

Photo: Jean-Paul Brohez, 2001.

L'homme qui tombait des étoiles

Paris, Somogy, 128 p., 80 ill., 17 x 24 cm.

Ce livre a été conçu pendant qu’à Bruxelles naissait le « jardin philosophique » du Musée de la Maison d’Érasme. C’est de sa terre qu’a fleuri ce singulier mélange d’argent et d’encre, dans lequel déambulent Désiré (l’homme qui tomba des étoiles) et le photographe Jean-Paul Brohez.

LIBER NON EST QUI NON
ALIQUANDO NIHIL AGIT.

Il n’est pas libre celui qui jamais ne demeure au repos.

Cabinet_otium_dessin

Otium, 2001.

Otium

Carnet de dessins.

Cabinet 2_Hortus

Hortus Erasmi, Cabinet d'Erasme, II, 2000.

Photo: Jean-Paul Brohez.

Hortus Erasmi

Bruxelles, Musée Erasme, 2000. Sous la direction d’Alexandre Vanautgaerden. Versions française, néerlandaise et anglaise.

¶ Ce vade-mecum du visiteur du jardin philosophique de la Maison d’Érasme retrace la genèse du jardin et présente le travail de collaboration entrepris par le conservateur du musée, l’architecte paysagiste Benoît Fondu, le botaniste Georges Mees, quatre artistes contemporains et deux photographes (Jean-Paul Brohez et André Jasinski). Il introduit le luxueux coffret de deux volumes que la Maison d’Érasme consacre à la conception, tant artistique que philosophique et botanique, de ce jardin inauguré en 2000.
¶ Contributions Alexandre Vanautgaerden, Michèle Antoine, Catherine Beaugrand, André Delvaux. Œuvres de Catherine Beaugrand, Marie-Jo Lafontaine, Perejaume, Bob Verschueren.

Artistes

Catherine Beaugrand (F), Marie-Jo Lafontaine (B), Perejaume (E), Bob Verschueren (B).

Architecte du paysage

Benoît Fondu (B).

Carnet de dessins

Luc Claus (B), Bernard Gaube (B), Félix Hannaert (B), Aïda Kazarian (B).

Photographes

Jean-Paul Brohez (B), André Jasinski (B).