Thomas Chable,
D’Afrique vient toujours
quelque chose de nouveau
Thomas Chable, photo extraite de la série "Brûleurs", 2006.
“D’Afrique vient toujours quelque chose de nouveau” est un adage d’Érasme. L’humaniste a été toute sa vie un nomade, attiré par l’étranger et les questions de l’identité. Qu’est-ce ce qui fait l’homme ? Comment vivre ensemble à la Renaissance, quand se déchirent pour des questions religieuses, Musulmans et Chrétiens, Chrétiens et Chrétiens ? ¶ Érasme demeure l’un des phares de la pensée occidentale parce qu’il a délivré, non un système philosophique, mais une nouvelle façon de penser l’homme à partir de la morale et de l’éducation. ¶ En ce début du XXIe siècle, les peuples s’opposent encore pour des questions religieuses et la question de l’étranger demeure toujours plus aiguë. ¶ Pour nous aider à penser notre monde en constante mutation, nous initions, dans le cadre de la Quinzaine de la Solidarité Nord-Sud, un nouvel axe de recherches dans notre centre d’études. Des penseurs et des artistes, essentiellement d’origine africaine, seront invités à nous donner leur vision de l’étranger, et à nous dire comment ils conçoivent le rôle de la culture, de la morale et de l’éducation dans leur approche. ¶ La première étape sera consacrée aux problèmes des migrations avec une exposition du photographe Thomas Chable et une conférence de la politologue Louise Ngandu.
Thomas Chable, 2006.
Vue de l'exposition de Thomas Chable, D'Afrique vient toujours quelque chose de nouveau", Musée Érasme (Bruxelles), 2006.
Thomas Chable, Brûleurs, Liège, Ed. Yellow now, 2006.
Louise Ngandu, politologue.