Un Jardin philosophique
Musée Érasme
Jardin philosophique, 2000.
Marie-Jo Lafontaine, Les larmes d'acier, 2000: Ubi amici ibi opes (Là où sont les amis, là est la richesse). Musée Érasme (Bruxelles). Photo: Paul Louis.
Le Musée Érasme est dans un jardin clos, au milieu de la ville. Ce dispositif possédait un formidable potentiel de développement. C’est pourquoi, à côté des livres et des tableaux, j’ai imaginé un Jardin philosophique qui serait comme une image intériorisée de la maison de l’humaniste.
Les Romains de l’Antiquité définissaient une certaine forme de bonheur par le terme d’otium qu’ils opposaient à negotium, au labeur. L’otium était, pour eux, cette capacité de l’homme à ne rien faire qui le rendait libre et dispos à lui-même et, ce faisant, aux autres. À l’heure où gazouillent davantage les sonneries des téléphones portables que le chant des oiseaux, ce Jardin philosophique a été imaginé pour l’otium des visiteurs du Musée Érasme.
Conception, recherche de financement, rédaction des ouvrages et direction éditoriale.
Benoît Fondu
Catherine Beaugrand (F), Marie-Jo Lafontaine (B), Perejaume (E), Bob Verschueren (B).
Jean-Paul Brohez (B), André Jasinski (B).
Luc Claus (B), Bernard Gaube (B), Félix Hannaert (B), Aïda Kazarian (B).
Alexandre Vanautgaerden, Un jardin philosophique, Paris, Somogy, 112 p., 80 ill., 17 x 24 cm. Versions française, néerlandaise et anglaise.
Alexandre Vanautgaerden, L’homme qui tombait des étoiles, Paris, Somogy, 128 p., 80 ill., 17 x 24 cm. Versions française, néerlandaise et anglaise.
Otium, carnet de dessins.
Hortus Erasmi, Bruxelles, Musée Erasme, 2000. Sous la direction d’Alexandre Vanautgaerden. Versions française, néerlandaise et anglaise.
Musée Érasme
“Bruxelles, capitale européenne de la culture”
“Keizer Karel 1550-2000”