Érasme typographe, 2012

1503_Libanius_Trinity_3v_4r

Libanius, manuscrit recopié de la main d'Erasme, 1503.

Copie de présentation de l'édition du texte de Libanius en 1503. Seul exemple manuscrit d'une mise en page réalisée par l'humaniste de Rotterdam. Cambridge, Trinity college, f. 3v-4r.

Genève, Droz, 2012, XVI – 634, 17 x 23.5 cm, 17 x 23.5 cm.
Plus de dix ans de travail pour essayer de comprendre comment Érasme travaillait et collaborait avec ses imprimeurs et ses secrétaires. Érasme n’a cessé d’adapter, en fonction de chaque type de texte, les mises en page de ses livres pour en maîtriser au mieux la réception. À rebours de l’exégèse traditionnelle des œuvres d’Érasme, qui prête une foi parfois aveugle à sa correspondance, le présent ouvrage privilégie l’étude des manuscrits et des livres imprimés. Érasme ne s’est pas contenté d’écrire ses textes, mais s’est préoccupé, avec un scrupule croissant, de la façon dont ils allaient être lus. En complément de cette nouvelle biographie d’un Érasme que l’on découvre les yeux rivés à l’objet livre dans sa matérialité, le lecteur trouvera un grand nombre de documents jamais édités (lettres d’imprimeurs, pièces liminaires), donnés en latin et en traduction, ainsi qu’une liste des éditions princeps de l’humaniste. Ce volume offre un regard nouveau sur les statuts d’auteur et de lecteur au début du XVIe siècle. Il intéressera tant l’historien du livre que l’historien de l’humanisme. L’ouvrage est d’abord présenté comme thèse de doctorat en 2008, puis remanié pendant deux ans, pour devenir un livre qui se lit, sans trop de lourdeurs.