Un centre d’études
Musée Érasme
Disputatiunculæ 1, Musée Érasme (Bruxelles) décembre 1998. Photo: Jean-Paul Brohez.
Disputatiunculæ 1, Musée Érasme (Bruxelles) décembre 1998. Hans Trapman (Constantin Huyghens Instituut, La Haye), James Hirstein (Université de Strasbourg). Photo: Jean-Paul Brohez.
Pour que le Musée Érasme devienne un foyer vivant humaniste, il fallait créer un centre d’études pour que des savants du monde entier viennent étudier les livres conservés, se rencontrer, publier ensemble. Chaque année j’ai organisé des colloques internationaux où les plus grands spécialistes d’Érasme et de l’humanisme sont venus à Bruxelles, pour créer une confrérie amicale et érudite. Le grand historien du livre et spécialiste de Jean Calvin, Jean-François Gilmont a été le compagnon de route de cette aventure, soutenue par un ensemble de centre d’études européens la FISIER (Fédération des Instituts et Sociétés d’Etudes de la Renaissance), l’IRHT (CNRS), l’École des chartes à Paris ; l’Université de Vérone et le Gruppo di Studio sul Cinquecento francese en Italie ; l’Institut Constantin Huyghens à La Haye, l’Institut pour l’étude de la Renaissance et de l’Humanisme (Bruxelles, ULB-VUB), entre autres. Parallèlement, nous avons inauguré des collections de livres d’érudition publiés dans trois collections chez l’éditeur Brepols: l’une consacrée aux textes inédits de la Renaissance (Notulæ humanisticæ), la seconde à l’histoire des idées et du livre (Nugæ humanisticæ) et la dernière à la philologie néolatine et à la typographie (Farrago). D’autres collections ont été développées avec des éditeurs spécifiques. Plus de 100 livres ont été publiés.