Autoportraits d’Érasme, 2010
Autoportraits d'Erasme, coll. Nugæ humanisticæ, XIV, 2011.
Un livre d’art n’est pas nécessairement un coffee table book, j’aime aussi miniaturiser les livres d’art pour qu’ils offrent un dialogue entre textes et images tout en demeurant maniables.
Turnhout, Brepols, 136 p., 37 ill., 150 x 250 mm.
Ce livre raconte comment l’un des plus fabuleux penseurs de la Renaissance a transmis son portrait à la postérité. D’une façon vraiment surprenante et unique à son époque pour un humaniste, Érasme a utilisé tous les médias à sa disposition ; la peinture naturellement, avec les magnifiques portraits d’Holbein, la gravure avec Dürer, l’art des médailles avec Metsys, mais aussi, ce qui était révolutionnaire, la « nouvelle technologie » de son temps : l’imprimerie. De façon géniale, l’humaniste a composé son image en se servant des artistes et de ses imprimeurs. L’auteur étudie en parallèle les recueils épistolaires et les représentations figurées de l’artiste. L’ouvrage offre en quadrichromie l’intégralité de l’iconographie érasmienne désirée par l’humaniste.